Arromanches et ses environs
Arromanches et Ses Environs

Présentation de l'éditeur

Auteur : Gaston Levalley

Raconter l’histoire d’Arromanches et de ses environs, c’est, pour Gaston Lavalley, présenter les événements sous le double éclairage de l’historien et du témoin. Sur un ton résolument convivial, il rapporte au lecteur le récit de ses rencontres avec des personnages pittoresques. De leur conversation, surgit l’histoire avec un grand et un petit « h ». Ainsi, le débarquement du duc d’Aumont le 3 juillet 1815, au petit matin, est l’objet d’un échange entre ses connaissances livresques et le ressenti des témoins qui n’avaient pas forcément tous les éléments en main pour jauger la situation mais qui cependant demeurent les seuls garants de la réalité de certains faits. Cette volonté d’ancrer systématiquement l’histoire dans le quotidien se retrouve aussi dans la narration du combat de quatre canonnières françaises et de deux bâtiments de guerre anglais, en 1811. Tout le village assiste au spectacle de ce combat naval, au cours duquel un Français sacrifia sa vie sans que nul n’ait jamais pu l’identifier. Dans ce département du Calvados (qui doit son nom à la ligne de rochers qui se dresse telle une muraille sous-marine devant Arromanches, baptisée ainsi en référence à un des navires de l’Armada de Philippe II qui s’y échoua), la pêche tient une place essentielle. Elle façonne toute la société, chacun se voyant confier un rôle bien particulier. Chaque embarcation, quelle que soit son importance, est le centre d’intérêts communs qui poussent les pêcheurs à se reposer sur des principes coopératifs, acceptant de laisser aux femmes et aux enfants une part bien plus active qu’ailleurs, dans le gouvernement de leur petite république. La connaissance des lieux et de la faune est aussi un sujet d’échanges entre les données scientifiques et les traditions locales, débouchant, par exemple, sur une interprétation bien différente de ce que chacun nomme les anatifes. Quant aux innombrables légendes qui se sont transmises de génération en génération, égayant les longues soirées au coin du feu, Gaston Lavalley choisit de les faire raconter par ceux dont elles ont bercé l’enfance, comme celle des demoiselles de Fontenailles, si révélatrice des difficultés des contribuables à s’acquitter de l’impôt sur le sel, « un impôt qui faisait bien crier le pauvre monde ».

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