Une balle de colt derriere oreille
Une balle de colt derrière l'oreille
  • Éditions Le Passeur en janvier 2015
  • Éditions Le Passeur poche en janvier 2018
  • Pages : 459
  • ISBN : 9782368905838
  • Prix : 9,90 €

Informations Éditeur

Auteur : Franck Lanot

Un héritage mystérieux conduit le héros de cette histoire des rives de la Manche aux camps de la mort du Viêt Minh.

Un roman d’initiation et d’aventure qui tourne les pages brûlantes de la guerre d’Indochine.

À la mort de Bruneau, son beau-père, Antoine hérite d’un coffre contenant un Colt 45 et une balle enroulés dans une peau de chamois, une liste de onze noms ainsi qu’une phrase énigmatique griffonnées sur un carnet à spirale. Mais que faire de tout cela ?

Au cours d’une enquête troublante, qui le plonge dans le passé méconnu de Bruneau, Antoine découvre que toutes les pistes conduisent au plus célèbre des soldats blancs d’Hô Chi Minh : Georges Boudarel. Pourquoi ce communiste zélé, ancien élève des Maristes, a-t-il trahi son pays pour devenir l’un des plus cruels tortionnaires des camps viêtminh ?

Comment l’amitié et l’espérance peuvent-elles résister à la barbarie au plus profond des cercles de l’enfer ?

Au fil de ses rencontres, Antoine nous entraîne des bords paisibles de la Manche jusqu’aux camps vietnamiens. Il renoue ainsi les fils entre deux générations et deux époques. Ce roman d’initiation et d’aventure ranime des pages brûlantes de notre histoire.

Notre Avis

Lorsque Bruneau décède, sa fille et son gendre, Antoine, héritent d’une étrange mission. Dans son coffre-fort : un colt, une balle, une liste de onze noms et un petit carnet…

Antoine mène seul ses investigations et rencontre un à un les anciens frères d’armes de son beau-père. Cet ancien de la Légion étrangère a vécu plusieurs conflits de l ’intérieur, des camps de concentration de la Seconde Guerre mondiale au Vietnam, en passant Par l’Algérie. À Hô Chi Minh, il a croisé la route d’un certain Georges Boudarel qui a tenté d’endoctriner certains soldats mais qui a surtout humilié et brisé plusieurs d’entre eux.

«Homo homini lupus est », « l’homme est un loup pour l’homme ». Cette locution latine illustre parfaitement le texte de Frank Lanot. Via le personnage d’Antoine, il recueille les souvenirs de la guerre à travers les confidences de ceux qui l’on vécu. L’immersion est forte, portée par un récit à la première personne, qui nous plonge même a croisé la route d’un certain dans la tête du persécuteur. Son roman est une réflexion sur la violence et le mal. L’auteur met sa passion de la littérature au service du récit.

Antoine va se plonger dans les livres d’histoire et savourer aussi les précieux ouvrages qui se trouvent dans le bureau de Bruneau.

Cet ouvrage a les saveurs d’un roman policier où le héros remonte la piste des indices précieusement déposés par le disparu. Mais le crime sera-t-il au rendez-vous ? Un tel acte engendrerait forcément des conséquences. L’auto-justice peut-elle être légitime dans certains cas ?

Cette fiction permet aussi de mieux comprendre le conflit en lndoohine. Et les Caennais apprécieront l’apparition de leur ville en filigramme dans le roman.

L’auteur. Frank Lanot est professeur de Lettres à Caen. Il est également modérateur de débat littéraire notamment pendant le festival Les Boréales. Consulter sa biographie ici.

Après La Clef (1996), ce livre est son deuxième roman.

 

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