Fernand Leger - Un Normand planetaire
Fernand Léger : Un Normand planétaire
  • Éditions BVR en octobre 2015
  • Pages : 208 pages, 300 illustrations couleur
  • ISBN : 9782952413381
  • Prix : 29,00 €

Présentation de l'éditeur

Auteur : Benoît Noël

Photographies : François du Chatenet

Préface : Dominique Wallard

La place de la Normandie dans l’œuvre et la vie de Fernand Léger (1881-1955) est un axe inédit de recherche. Fils d’un maquignon d’Argentan, Fernand Léger est marqué dès l’adolescence par la personnalité de Charlotte Corday. En 1922, il hérite de sa maman d’une ferme à Lisores (Calvados) où il viendra le plus souvent possible peindre des gouaches d’après des silex, des racines de poirier ou des feuilles de houx. Ces herbages sont le vivier des formes naturelles, contrepoints plastiques des formes de la vie moderne le fascinant : voitures, trains et avions.

Épris des sinusoïdes du design scandinave comme d’art nègre et de jazz, Fernand Léger, rouquin taillé en Viking, mène une carrière planétaire d’Athènes à Honolulu. Dès 1911, son tableau Essai pour trois portraits est exposé, en l’espace de trois ans, à Moscou, Paris et New-York. En Normandie, sa mosaïque pour l’Hôpital Mémorial France États-Unis de Saint-Lô (1955) est l’exemple éclatant de cette dimension internationale. Elle représente deux jeunes femmes offrant une branche de pommier, symboles du renouveau et de la gratitude envers l’American Aid to France pour son concours à la reconstruction.

Régulièrement, Fernand Léger va à Lisieux admirer le diorama coloré de sainte Thérèse, croquer le port de Trouville dont il apprécie les estivants populaires ou discuter affaires avec les marchands d’art du Bar du Soleil de Deauville. À Lisores, la mosaïque : La fermière et la vache rend hommage à sa mère et sur sa dernière toile, un veston posé sur une barrière suggère la présence immanente du père trop peu connu. Peu avant son propre décès, Fernand Léger exprima le souhait qu’on érige ses sculptures en céramique : La fleur qui marche (1952) et Le jardin d’enfants (1954) au bord de la mer et qu’on y laisse jouer librement les petits comme sur un toboggan des rêves…

Cet essai est riche de témoignages, de reproductions d’œuvres et de photographies inédits. Il suit Fernand Léger et les trois femmes de sa vie : Jeanne Lohy, Simone Herman et Nadia Khodossievitch pas à pas en Normandie : Argentan, Trun, Caen, Mortrée, Les Andelys, Rouen, Ménil-Gondouin, Lisores, Lisieux, Vernon, Évreux, Giverny, Sainte-Foy-de-Montgommery, Livarot, Le Havre, Cabourg, Trouville-sur-Mer, Deauville, Cherbourg, Vimoutiers, Dieppe, Saint-Valery-en-Caux, Varengeville-sur-Mer, Touques, Saint-Lô, Conches-en-Ouche, Flers ou Vascœuil.

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